La bio express de joël estrade

Féru de photo, de montagne et d’escalade, c’est tout naturellement que j’ai commencé ma carrière de photographe, adolescent, en arpentant les Pyrénées, au cours de longues randonnées. Tous les moyens étaient bons pour traquer l’image inédite et la lumière idéale : rappel, escalade, bivouacs, avion de tourisme, hélico, ULM, parapente, ski… J’ai eu la chance de capter au Pic du Midi de Bigorre le Spectre de Brocken, travail qui sera exposé à la galerie du Château d’Eau de Toulouse suite à ma rencontre avec Jean Dieuzaide.

l’Europe de l’Est est une autre grande passion avec des rencontres inoubliables. J’ai pu photographier dans sa cuisine de Cluj-Napoca la dissidente Doina Cornéa, petit bout de femme à l’origine de la révolution Roumaine. Puis je suis parti en mission « pour » Elie Wiesel lors d’un road-movie inoubliable et dantesque.

Au retour de ces pérégrinations, il me fallait m’engager dans l’humanitaire, c’était vital, et la photo était pour moi le meilleur moyen de témoigner, à mon échelle, de ce qu’il se passait pas si loin de nos frontières. J’ai pu bénéficier de la logistique d’une ONG pour partir en Ukraine à l’occasion d’un reportage sur Tchernobyl, en Yougoslavie au moment de la guerre, au Kosovo, au Liban, et en Roumanie pour témoigner des orphelinats de l’ère Ceausescu.

D’un moyen de locomotion à un autre, en falaise, en montagne ou en haut de château d’eau, doté d’une bonne condition physique, curieux de nature, j’ai eu l’occasion de travailler pour une agence de presse (Sipapress), des institutions (Conseil Régional Midi-Pyrénées, Conseil Départemental et CDT Haute-Garonne, CDT Hautes-Pyrénées, OT du Beaufortain, etc.), des stations de ski, des agences de trek dont La Balaguère, et des structures caritatives. Certaines de mes photos ont été publiées dans le National Geographic, Télérama, l’Obs, Vertical, Pyrénées Magazine…